autoportrait en IRM

"crane" imagerie Osirix par résonance magnétique (IRM) 2008
"crane" imagerie Osirix par résonance magnétique (IRM) 2008

L'Anatomie humaine : Une aventure intérieure.

 

La première imagerie médicale est la radiographie aux rayons X mis au point en 1895 par le physicien allemand Wilhelm Röntgen. Cette technique permettait des images en noir et blanc et en deux dimensions de l'intérieur du corps humain. Une source irradiait le sujet avec des photons de haute énergie

et une plaque sensible placée à l'arrière captait les rayons qui le traversent. Ce procédé, alors dangereux pour le patient, connus des améliorations.                            

On perfectionna la qualité des images. 

Dès les années 1970, on a fait tourner les émetteurs de rayon X et les détecteurs autour du sujet afin d'obtenir des coupes successives. La visualisation devint de plus en plus fine et les coupes plus nombreuses. Cette

analyse des corps par tranches et les développements informatiques ont produit des images en trois dimensions.

Depuis 2000, les scanners permettent de produire des films du coeur qui bat.

Le temps est traduit en une quatrième dimension. Lorsqu'on injecte dans les veines du patient le type de molécule que l'on aimerait suivre, tel du glucose,

et sur lequel est attaché un atome radioactif, il est alors possible de mesurer le métabolisme de l'organe, donner une idée de son état de santé et d'entrer par là-même dans la cinquième dimension. Il est réalisable pour le praticien de détecter l'ischémie d'une aorte coronarienne en apparence saine, qui finalement, est déréglée et développe une coronaropathie. 

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est très performante dans la détection des tissus mous. Le grand avantage est qu'elle est non invasive et

n'irradie pas. Toutefois, il est difficile de démontrer que les progrès technologiques en imagerie médicale améliorent les performances de la médecine. L'avantage ne réside pas forcément dans la détection d'une maladie, mais plutôt dans la confiance augmentée du médecin ou du chirurgien qui reçoit l'information. Ainsi d'une branche empirique issue d'un savoir faire couplé d'une expérience de praticien, forme des preuves tangibles

que seules les imagerie par irm peuvent désormais fournir à la médecine du futur.                                                                                                                                 Une première conséquence du développement actuel concerne la détection de la plupart des problèmes avant la mort, réduisant ainsi les autopsies destinées à vérifier si le diagnostic était effectivement bon ou pour découvrir ce que l'on aurait manqué.

Un des progrès consisterait à identifier des molécules spécifiques à un type de maladie, un cancer par exemple, ou encore de dépister les premiers signes de la maladie d'Alzheimer, en individualisant le problème de façon extrèmement précise il serait possible d'avancer vers des traitements plus personnalisés. L'imagerie médicale aiderait a accompagner les étapes de soins, en visualisant le cheminement des médicaments dans l'organisme et démontrer que telle stratégie chimiothérapique peut-être adaptée.

 

 

ART et SCIENCES

Les progrès de la recherche appliquée en anatomie contribuent à des projets centrés sur des besoins concrets de la pratique médicale, en particulier radiologique et chirurgicale.

 

Synopsis

 " Ma proposition d'artiste consiste à développer une intensité émotionnelle, où le sujet, dans une transparence (d'imagerie IRM) apparait fluide et opaque, il est encore "ensemble et détail" et c'est la traduction d'une volonté à vouloir livrer un secret sans toutefois trahir le mystère de la vie.

L'acte créatif consiste à rassembler quelques poussières d'étoiles répartient dans le vivant énigmatique. Cette belle part d'espoir et de rêve est dispercée, discordante, anémiée, diminuée... il y a peut être un moyen de se rétablir, puis de cicatriser pour arrêter les écoulements, les suintements avant l'asséchement, avant d'être vidé, pire, tarie."