"La Porte du fond" est un ensemble de Peintures-Sculptures assemblé d'huiles sur toile, de draps et de tissus, de plastiques, de papiers et de

cartons mis en forme depuis 2009.                                                                      (Les formats sont variables en fonction des volumes utilisés.) 

Des Photographies-Sculptures en installation urbaine, intègrent les peinture à l'huile sur toile. Le développement de cette série se poursuit depuis 2010.

Des Photographies, images d'immersion sont pensées avec un dispositif sonore, depuis 2009.

On sait parfois où l'on est, on ignore où l'on va.

Situé entre le foyer et le monde extérieur, La Porte du fond ouvre sur le "Jardin Nature", un lieu de générosité, D'abondance, de jeu, de catastrophe, de caprice, d'obscur danger. Ce clos est une poétique permettant le passage du mesurable à l'incommensurable. Il est propice au sensible, capable d'en matérialiser le sens et de signifier une présence, une absence. De cet observatoire, le regard porte sur l'univers tout entier. Dans ce vaste infini, le peintre dévoile une fresque.  

C'est la fonction même du rhétoriqueur.

Une chose idéale pour créer une épopée avec des couleurs et des volumes consiste à juxtaposer des formes du monde offrant une lisibilité picturale. Le corpus choisi en invite bien d'autres, assemblés, ceux-ci déterminent un nouvel ensemble inconnu, une rhétorique. S'il advient que l'on veuille accéder à une existence virtuelle, l'héritage commun de l'humanité face à l'image, est le mythe.

La forme la plus élémentaire du sacrée, en Occident, est le numen, cette présence invisible des dieux-mêmes. Ce perspectivisme devient un modèle, un archétype, à partir duquel des formes symboliques innées, constitutives de l'inconscient collectif offrent une image idéale, champ du rêve favorable à l'oubli de la chose secondaire.

Les croyances et les rites des dieux sont vivants.                                                                                                Les légendes racontent l'origine des dieux (Aphrodite est née d'une goutte de sang de Zeus). Les cosmogonies expliquent la naissance du monde et l'apparition de l'homme sur la terre. Chez les Grecs, le Monde est issu d'un Chaos originel, une histoire du Big-Bang? Pour les Algonkins, le Lièvre est à l'origine de la naissance du Monde, mais depuis lors l'homme semble être le maître de son évolution! La Grande déité maternante, rassembleuse, revêtue d'aspects stabilisateurs et protecteurs, vierge Cybèle "nautonnière" arrivée par la mer, pourrait encore inspirer, aujourd'hui les femmes et les hommes. Mais il est vrai cependant que l'avenir c'est l'Enfant et la notion de vie écologique lui est dûe. A l'aire de la cartographie de nos cerveaux grâce aux neurosciences, les dieux préexistent toujours à l'homme dans les croyances originelles.                       " Hommes et dieux, lesquels d'entre-eux, reçoivent, de cette lueur               intemporelle l'éclat du crépuscule ou de l'aurore ? "